Notre boîte à outils

Notre boîte à outils


   Bienvenue dans notre boîte à outils ! Nous vous proposons ici des outils gratuits et accessibles à tous pour apprendre à affronter les difficultés auxquels vous pouvez être confrontés dans votre quotidien  : Comment me détacher de mon smartphone qui dirige ma vie ? Comment élever mon enfant sans crier ? Comment prévenir le burn-out ? Comment me libérer d'une relation toxique  Comment gérer mes émotions ?
Si vous vous posez une ou plusieurs de ces questions, ce qui va suivre risque de vous intéresser ;) et vous donner les clés pour mener une vie plus sereine. 
Les outils pour décrocher de son smartphone
par Juliette Lachenal 07 janv., 2021
Si vous êtes accro à votre smartphone et décidez de changer une seule habitude en 2021, il y en a une très simple à mettre en place dans votre famille: chasser le smartphone de vos repas. Une fois adoptée, il devient difficile de s'en débarrasser ;-) !
par Juliette Lachenal 06 mai, 2020
Dans un couple, quand l’un des conjoints a une dépendance forte à son smartphone, cela peut créer de fortes tensions. Celui qui n’est pas accro au smartphone ne supporte plus de voir son conjoint constamment happé par l’écran de son téléphone. Comment faire pour discuter à deux de ce sujet sans déclencher un clash supplémentaire ?
par Juliette Lachenal 26 avr., 2020
En ce temps si particuliers de crise, notre smartphone devient peut-être davantage encore un rallongement de notre propre main, de notre cerveau et de notre coeur. Il nous donne des nouvelles du monde - le nombre de morts chaque jour-, il nous tient au courant des moindres projets de nos proches - les groupes WhatsApp fleurissent-, il nous fait miroiter un monde de paillettes et de sérénité par les photos Instagram... Il fait aussi naitre de la colère, un sentiment d'injustice peut-être, d'envie... Oui, la technologie en cette période d'isolement et d'incertitude et une immense chance... mais à utiliser avec modération pour en tirer le meilleur seulement. Quand j’ai commencé à utiliser un smartphone en 2012, j’ai ressenti un gain d’efficacité impressionnant. Quelle avancée ! J'étais capable d'être dans "le tube" (c'était l'époque de mes années londoniennes), tout en répondant à des mails professionnels, en calant des rendez-vous, en envoyant les photos des exploits de mon premier bébé à l'homme de ma vie qui bossait de l'autre côté de la Terre. Je pouvais en même temps organiser le week-end, rire à une ou deux blagues relayées par les réseaux sociaux. J'avais l'impression de pouvoir tout faire. D'être partout. D'être d'une efficacité de dingue. Mais au fil du temps, j’ai réalisé les effets délétères du smartphone sur ma santé mentale. Et c'est peut-être aussi ce que vous ressentez maintenant. Etonnée de la place qu’était en train de prendre le smartphone dans ma vie, j’ai creusé la question de l'addiction à Internet. Je vous partage les fruits de ma réflexion qui m'ont amené à créer une formation en ligne pour décrocher de son smartphone . Je me suis demandé pourquoi, alors que cet outil était censé me simplifier la vie, je ressentais plus de stress dans mon quotidien . J’ai identifié 3 raisons : Notre charge mentale s’alourdit à chaque fois que nous consultons notre smartphone. Une sollicitation sur les réseaux sociaux, un message auquel il faut répondre, une information à ne pas manquer. Et notre cerveau bouillonne… Notre attention est sur-sollicitée. Nous perdons en efficacité car nous ne savons plus où donner de la tête et notre niveau de stress augmente. Vous ne le sentez peut-être pas car ce n’est pas le même stress que celui que vous connaissez peut-être qui donne mal au ventre avant les examens ou un entretien d’embauche. C’est un stress qui est plus sournois : vous êtes toujours dans les startings blocs, mais vous ne commencez jamais vraiment la course. C'est du stress chronique qui empêche notre cerveau d'être au repos. Les réseaux sociaux augmentent ou créent une certaine insatisfaction. Un jour, j’ai découvert Instagram. J’ai découvert des mamans qui prenaient leur petit déjeuner en talons aiguilles, avec des enfants tirés à 4 épingles, une cuisine impeccable, des fruits coupés avec amour… Sérieusement ? Chez moi le petit-déjeuner, c’est du jus (quand il en reste) renversé par terre par numéro 3, pendant que numéro 4 escalade la table pour le plaisir, que numéro 1 décide qu’il est temps que ça cesse et que numéro 2 redemande en boucle de la confiture de framboise pendant que j’essaie de préparer les paniers repas des enfants. Bref, ma vie est bien loin des images rutilantes des réseaux sociaux. Et si cela me va bien et que j’en suis heureuse, il y a toujours une petite voix qui sussure à mon oreille que c’est mieux chez les autres . C’est la voix qui crée de l’insatisfaction, du stress et de l’irritation. Cette voie peut-être très présente en cette période de crise. Nous avons parfois l'impression de survivre alors que d'autres ont l'air de s'éclater. Ce stress peut mener au burn-out ( en savoir plus ici ) et a une vraie incidence sur notre système immunitaire. Pour réduire ce stress, il faut changer 5 habitudes afin de ne plus utiliser les écrans d'une manière automatique. N'emportez plus partout avec vous votre smartphone dans votre poche car (1) les ondes sont sans doute mauvaises pour votre santé et (2), si vous ne sentez pas votre smartphone, vous aurez moins le réflexe de le prendre automatiquement sans y penser ! Loin des yeux, loin du coeur : cachez votre smartphone loin de votre vue pour être moins enclin(e) à le regarder et être ainsi plus présent(e) à ce que vous avez à vivre. Eteignez votre écran une fois que vous avez fini de regarder votre film, de répondre à vos mails etc. Cela vous évitera de venir juste "scroller" automatiquement sur Facebook, les news ou Instagram (et c'est bien meilleur pour la planète !). Chassez le smartphone et ses confrères (tablettes, ordinateur, TV) de votre chambre. Achetez un réveil et renouez avec la littérature. Et si vous n'avez pas envie de lire du Balzac ou du Sartre, plongez-vous dans la littérature contemporaine ou dans les BD. Votre sommeil, votre vie sexuelle et votre niveau d'énergie et de stress vous remercieront ! Etablissez des plages et des lieux sans écran. Une soirée par semaine, un week-end de temps en temps, le dimanche, à vous de voir ! Désintoxiquez-vous pour mieux vivre au présent et moins subir la pression exercée par le smartphone en étant tout le temps joignable. Supprimez toutes les applications qui ne vous font pas du bien . Et vous, quelles sont les astuces que vous avez mises en place pour moins utiliser votre smartphone et être moins stressé ?
Les outils pour élever son enfant sans crier
par Dr Héloïse Junier 09 avr., 2021
Voici une petite histoire, inspirée des techniques d’hypnose, qui favorisera l’endormissement de votre enfant le soir avant de s’endormir. Cette histoire vise à détendre son organisme, à faire baisser son niveau de stress, à faire ralentir son rythme cardiaque et sa respiration. Parallèlement, le fait de lire cette histoire dans la pénombre facilitera la sécrétion de la mélatonine dans le cerveau de votre enfant, à savoir l’hormone qui favorisera son endormissement. Pour favoriser au mieux la détente de votre enfant, racontez-lui cette histoire alors qu’il est confortablement installé dans son lit, sous sa couverture, prêt à s’endormir. Surtout, veillez à parler lentement, de plus en plus lentement, et avec une voix chuchotée. La faible vitesse du débit verbal est l’un des ingrédients essentiels de ce processus de détente. N’hésitez pas à ponctuer le scénario de temps de bâillement. L’histoire que je vous propose dans cet audio n’est pas à faire écouter directement à votre enfant. Votre objectif est plutôt de vous inspirer de la construction de ce scénario pour créer votre propre histoire du soir, sur la base des intérêts, de l’imagination et de la sensibilité de votre enfant. Vous verrez, les détails de cette histoire évolueront au fil des soirs, à la demande de votre enfant. Sachez que quand vous serez rodés, et que vous raconterez cette histoire de manière un peu automatique, il est fort probable que vous vous endormiez avant votre enfant lui-même. Je vous aurai prévenu ! Bel endormissement à tous et à toutes ! ;-)
par Carole Gammer 05 mai, 2020
Il s'agit d'un projet à réaliser en famille pour traverser cette période incertaine: en choisissant un support qui plait à tous, en se réunissant pour échanger sur le vécu de chacun de la semaine (difficultés et réjouissances) et le reporter dans ce carnet.
par Vahiria Verdet-Janbon 31 mars, 2020
Je ne sais pas pour vous, mais ce n’est pas toujours facile, entre les plus jeunes surexcités, les ados qui font la tête quand ils ne peuvent pas voir leurs copains, les parents pas toujours de bonne humeur non plus... et tous ces repas à cuisiner ! Voici 5 conseils pour vous aider à ne pas craquer, car nous devons tenir la distance…
par Juliette Lachenal 28 mars, 2020
Le conseil de famille est un merveilleux outil pour créer une vraie cohésion familiale. Il permet de désamorcer des situations difficiles, d'exprimer ses besoins et ses émotions, mais aussi de se dire des compliments les uns aux autres. C'est un lieu où l'amour peut circuler et se renforcer.
par Vahiria Verdet-Janbon 23 mars, 2020
L’idée de la pleine conscience est de s’exercer à vivre dans le moment présent, en acceptant ce qui est la, sans le juger, et ceci à travers des méditations formelles guidées que nous écoutons en silence, mais aussi lors de nos activités quotidiennes
par Juliette Lachenal 15 mars, 2020
Vous le savez (ou peut-être le découvrez !), à Mon Coaching Peppsy, nous prônons une éducation respectueuse et heureuse pour une parentalité joyeuse. Cela ne veut pas dire une parentalité parfaite, il y aussi des moments plus difficiles où on aimerait courir se cacher sur une île déserte, cela veut dire une parentalité où nous faisons du mieux pour faire grandir nos enfants et savourer la vie familiale. Afin d'éviter les cris et les frustrations au maximum, nous vous encourageons à rédiger la charte de votre famille.
par Cyrielle Vinet 05 mars, 2020
Depuis que je suis maman, j’ai pris conscience que j’étais dotée d’un réservoir affectif. Dans ma vie sans enfant, j’étais quelqu’un de relativement stable émotionnellement. Je ne savais donc pas que j’en possédais un.
par Cyrielle Vinet 21 févr., 2020
Quand nous voulons changer en profondeur notre façon de parler à notre enfant, nous trouvons beaucoup d'informations sur les mots à employer. Que dire quand mon enfant a de la colère ou quand il ne veut pas faire ce que je lui demande ? Quels mots dois-je utiliser pour me faire comprendre au mieux ?
Les outils pour combattre l'épuisement
par Florence Parot 01 mai, 2020
Très utile quand on a besoin d’un coup de boost.
par Vahiria Verdet-Janbon 01 mai, 2020
Cet exercice aide à ne pas se laisser entraîner par des pensées et émotions fortes, agressives, négatives.
par Margaux Jaillant 02 avr., 2020
Il y a plus de 20 ans sortait le film La vie est belle de Roberto Benigni. Alors que nous pouvons nous sentir inquiets, angoissés, tristes, impuissants, en danger, il me semble que ce film peut nous inspirer. Ce film nous redit avec poésie que l'humour et le rire sont des facteurs de résilience, c’est-à-dire des ressources que l’on peut utiliser pour sortir grandis d’une situation difficile. En riant, nous libérons de l’endorphine et de la dopamine, les hormones du plaisir, ce qui apaisent les effets du stress dans notre corps. Ainsi, nos muscles se relaxent et les sensations de bien-être augmentent
par Florence Parot 27 mars, 2020
Avec le contexte actuel incertain, vous êtes nombreux à témoigner de difficultés à bien dormir. Le stress augmentant, votre sommeil est de moins bonne qualité... Pour récupérer, faire le plein d’énergie et recharger les batteries, il est essentiel de bien dormir et de dormir suffisamment longtemps.
par Florence Parot 26 mars, 2020
La sophrologie permet d’apporter des méthodes pratiques et des outils simples pour mieux gérer son stress ou ses angoisses, avec des techniques très concrètes : comment respirer quand je me sens angoissé(e), quel mouvement ou image mentale peut m’aider si je stresse ? Les techniques peuvent être utilisées immédiatement au quotidien.
Tout voir
Les outils pour se libérer d'une relation toxique
par Margaux Jaillant 05 mai, 2020
Tous les comportements de force, de contrainte, d’abus, de domination, d’oppression, de harcèlement, d’exploitation, de menace, de manipulation, de contrôle, d’emprise sont inacceptables et dévastateurs.
par Margaux Jaillant 22 avr., 2020
En cette période d'incertitude, les conditions et le stress exacerbent les tensions et les violences domestiques. Celles-ci peuvent être physiques mais aussi psychologiques, émotionnelles, sexuelles, ou encore financières … Elles n’ont pas de genre. Elles sont perpétrées par des hommes et des femmes et touchent les premiers comme les secondes.
Show More
Les outils pour gérer son stress
par Juliette Lachenal 03 mai, 2020
Voici quelques clés pouvant être utiles dans les moments d'indécision, de tout degré d'importance
par Vahiria Verdet-Janbon 01 mai, 2020
La gratitude nous apprend à reconnaître et à remercier pour tout ce qui est bon dans notre vie, quelles que soient les difficultés quotidiennes.
par Dr Emmanuel Contamin, psychiatre 19 avr., 2020
Lorsque vous ressentez du stress, votre corps sécrète du cortisol. Pour combattre l'excès de stress, il faut aider votre cerveau à secréter entre autres de l’ocytocine, qu’on appelle l’hormone du bonheur ou du lien. L’exercice des merveilles intérieures est très puissant pour puiser dans vos ressources et valoriser les choses positives de votre vie.
par Vahiria Verdet-Janbon 06 avr., 2020
Cet outil puissant nous permet de prendre du recul, de centrer notre attention sur le présent, et ainsi à mieux gérer nos émotions.
par Dr Emmanuel Contamin, psychiatre 02 avr., 2020
La résilience, c'est la « capacité d’une personne ou d’un groupe à continuer à bien se développer et à se projeter dans l’avenir en dépit d’événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes sévères » (Manciaux, Vanistendael, Lecomte et Cyrulnik, La résilience, résister et se construire, Cahiers médico-sociaux, 2001)
par Dr Emmanuel Contamin, psychiatre 31 mars, 2020
La cohérence cardiaque est un exercice qui aide à réduire son niveau de stress. Découvrez cet exercice dans la vidéo.
par Philomène Lucas, psychomotricienne 22 mars, 2020
L'auto-massage vous aide (ainsi que toute votre famille, même les plus jeunes) à bien commencer la journée. Vous allez vous sentir bien réveillé.e, vous aurez davantage conscience de votre corps et vous sentirez plus disponible aux autres. Vos enfants et vos adolescents seront plus disponibles aux apprentissages et aux jeux proposés.
Pratiquer la gratitude, une force pour faire face au stress
par Juliette Lachenal 21 mars, 2020
Pour Martin Seligman, fondateur de la psychologie positive, la gratitude est l'une des 24 forces de caractère qui permettent d'être heureux.
par Cyrielle Vinet, psychologue 17 mars, 2020
Cette période très particulière nous pousse à revoir notre organisation et à être créatif. Les changements d’habitudes peuvent déstabiliser l’enfant qui a énormément besoin de rituels. Son grand besoin de dépense énergétique et le vôtre qui est plus limité, peuvent rentrer en conflit. Tout cela engendre du stress.
Voir plus
Les outils pour dire stop à l'inceste
par Julie Bechetoille 23 mars, 2021
Si j’ai été victime ou suis victime, que puis-je faire ? En parler Mais pas à n’importe qui : il faut se respecter et en parler à une personne qui respectera votre blessure et le caractère sensible de ce passé douloureux et qui ne vous jugera pas. A des personnes spécialisées comme des associations d’aide aux victimes : SOS Inceste & violences sexuelles , Innocence en danger , Enfance et partage , Le monde à travers un regard , Mémoire traumatique et victimologie , La voix de l'enfant , Paris Aide aux victimes . A des associations d’entraide aux victimes avec des personnes qui ont vécu des choses similaires, comme Face à l'inceste (ex AIVI ) et Revis Hérault. A un professionnel de la santé , un psy idéalement qui sera capable d'écouter, de ne pas remettre en doute votre témoignage S'en parler à soi-même , tenir un journal, si tout cela paraît trop difficile. Prendre des notes quand il y a des flashs, des cauchemars, des intrusions. Cela permet déjà d'intégrer le fait que c'est fini, et prépare le jour où vous vous sentirez prêt à raconter votre vécu traumatique à quelqu'un. En cas de situation d'urgence 119 Allô enfance en danger ou Jeunes Violences Ecoute (Ligne téléphonique ouverte 24h/24, 7 jours/7, appel anonyme et gratuit) 116 006 - France Victimes : Ligne téléphonique ouverte de 9h à 19h, 7j/7, appel gratuit. 0 800 05 1234 Stop maltraitance - Numéro vert, Maltraitance et abus sexuels : 24h/24 114 - SMS : Appel d'urgence pour sourds et malentendants Se renseigner au niveau juridique Savoir ce qui est possible (en cas de volonté de porter plainte ou non) notamment afin de vous protéger et de protéger d’éventuelles autres victimes au 116006, numéro d'aide aux victimes. Recevoir une aide psychologique Même s'il est tentant d'essayer de mettre le couvercle sur le traumatisme passé, de ne pas se souvenir, de ne pas sentir, de faire comme si ça ne m'était pas arrivé à moi, cette stratégie est très coûteuse pour le système nerveux. Ce coût est souvent sous-estimé, et il n'est pas évident de voir le lien entre les deux : maux de dos, de tête par exemple et traumatisme du passé. Passer par le corps va aider le système nerveux à s'apaiser. Les thérapies verbales peuvent fonctionner mais risquent de réactiver la mémoire traumatique. Il est possible par exemple de faire : Gr oupe d'escrime, psychodrame, méditation par le théâtre De nombreuses thérapies spécialisées existent aujourd’hui pour traiter le trauma comme l'EMDR , l'ICV , la Somatic Experiencing , l'hypnose , le brainspotting , l'IFS et la thérapie sen sori- motrice ( plus d'informations sur ces thérapies dans cet article ). Elles vont toutes viser à donner cette information au corps et au système nerveux que ces épisodes terribles du passé sont terminés. Elles vont aider le système nerveux à ne plus réagir face aux déclencheurs de la vie quotidienne (situation avec la proximité sexuelle, ressemblance avec l'agresseur, bruit ou odeur qui pourrait rappeler les agressions). Si un enfant autour de moi est victime, que faire ? Etre à son écoute en lui donnant un espace de parole sans pour autant le brusquer ni poser trop de questions qui pourraient altérer son témoignage et le rendre moins crédible auprès de la justice. Le rassurer en lui faisant bien comprendre qu'il n'est PAS responsable et que désormais vous allez tout faire pour l'aider et le protéger. Appeler, en tant que témoin 119 Allô enfance en danger (Ligne téléphonique ouverte 24h/24, 7 jours/7, appel anonyme et gratuit) 116 006 France Victimes : Ligne téléphonique ouverte de 9h à 19h, 7j/7, appel gratuit ou le +33 (0)1 80 52 33 76, à tarification normale
par Juliette Lachenal 23 mars, 2021
Par une éducation affective et sexuelle réalisée avec tact dans le respect du rythme de développement de l’enfant. Pour cela, nous vous invitons à : Veiller à communiquer à l'enfant qu'aucune partie du corps n'est honteuse. Répondre aux enfants à leurs questions sur leur corps et sur d'où viennent les bébés d'une manière simple et sans mensonge . Et si vous n'êtes pas disponible au moment où l'enfant ou l'adolescent vous pose une question sur le corps ou la sexualité, proposer à l'enfant ou l'adolescent de prendre un temps un peu plus tard pour y répondre. Il est important de ne pas éviter les réponses. Expliquer à l'enfant que personne ne peut toucher ses parties intimes car c'est très privé (sauf dans le cadre de soins), et que si cela arrive, vous êtes là pour l'aider ; Vous appuyer sur des livres pour expliquer la sexualité et le respect du corps. Les mots des autres peuvent vous aider à en parler plus librement avec votre enfant. Voici quelques exemples de livres pour les plus jeunes . Etre au clair avec votre propre sexualité : les malaises des adultes de parler d'affectivité et de sexualité peut venir de son propre vécu et de son éducation. Il est donc important d'en prendre conscience pour pouvoir accompagner au mieux l'enfant qui pose des questions. Dès la grossesse, en traitant l’enfant avec considération et respect Un enfant agressé réagira d’autant plus fort s’il n’a pas l’habitude d’être mal traité par ailleurs, et saura plus facilement en parler s’il a l’habitude que ses émotions soient importantes et prises en compte. Si vous avez un doute par rapport à une situation dans votre entourage : Vous pouvez appeler le 119 , numéro national pour l'enfance en danger. Si vous recevez la confidence d'un enfant autour de vous, voici quelques conseils pour l'écouter au mieux (en bas de l'article). Par une formation et une information des professionnels sur l’inceste et ses conséquences à court, moyen et long terme, et sur les services d’aide aux victimes existants.
Les outils pour devenir plus résilient
par Juliette Lachenal 27 mai, 2021
Dans cet article , nous avons compris que les recherches ont montré qu'il existait 24 forces personnelles principales. Catégoriser ces forces nous permet de mieux les cerner chez nous... pour mieux les utiliser. Rébecca Shankland, professeur en psychologie, animera en septembre 2021 un atelier pour mieux utiliser ses forces personnelles. Nous vous invitons à vous y inscrire gratuitement dès maintenant ! Mais une fois que j'ai compris que mes forces principales, ce sont par exemple la bravoure, l'amour, la perspective ou l'équité, franchement, j'en fais quoi ? Déjà je ne sais pas bien ce que cela veut dire. La bravoure ? Nous ne sommes plus au temps des chevaliers, n'en déplaisent à mes petits gars qui courent toute la journée, l'épée à la main pour combattre des monstres imaginaires. L'amour, franchement, ce n'est pas un peu fleur bleue ? Et la perspective et l'équité, j'en fais quoi ? J'ai décrypté pour vous chacune de ces forces afin de vous aider à vous les approprier.
par Dr Emmanuel Contamin 08 avr., 2021
Il me semble que nous pourrions parler de « fenêtre de résilience », inspirée de l a fenêtre de tolérance émotionnelle . Cette fenêtre reprend les ressources qui soutiennent nos processus de résilience individuelle et collective dans la traversée des chocs : l’encadré de gauche dans la figure ci-contre rappelle les ressources internes, développées ici ; celui du milieu les ressources relationnelles, qui ont une place centrale dans la résilience ; et celui de droite la vision positive du futur. L’enjeu est de réintégrer ce qui déborde cette fenêtre en haut et en bas, c’est-à-dire de réguler les excès et d’intégrer les parties exclues, tant à l’intérieur de nous que dans nos groupes sociaux. Pour notre chemin de résilience personnelle , nous devons rester dans notre fenêtre de tolérance émotionnelle, mobiliser nos ressources internes, nos forces du Moi et nos liens d’attachement, pour pouvoir retrouver du sens et un espoir actif. Si nous avons des traumas d’attachement, nous devrons non seulement réguler nos émotions débordantes, mais aussi reparenter nos enfants intérieurs pour un « attachement sécure gagné ». Nous pourrons alors exprimer nos capacités d’altruisme, de compassion, de communication non violente, et développer des cellules familiales résilientes . Pour notre résilience collective , la cohésion sociale correspond aux forces du Moi. Elle implique de conjuguer justice sociale (réduction des inégalités), écologie et dialogue inter-culturel, pour pouvoir réintégrer les parties exclues ou clivées du corps social. Les mêmes ressources nous aident à bien coopérer dans nos communautés locales, et les politiques doivent soutenir les 1 000 premiers jours, les pédagogies innovantes, le pacte du pouvoir de vivre, les initiatives de transition et un grand changement de cap de la finance, de l’économie, de l’agriculture, de l’urbanisme, etc. La résilience socio-écologique dépend aussi de notre pleine conscience de l’urgence, et de notre enracinement dans la gratitude et un lien émotionnel à notre écosystème, pour permettre un changement de paradigme. Alors nous pourrons aller vers un modèle convivialiste, capable de bien gérer les biens communs, et tisser des socio-écosystèmes résilients s’inspirant des principes de la permaculture, pour une santé planétaire. Ce chemin ne se fera pas sans conflits, mais l’évolution nous montre que le vivant finit par trouver des solutions dans la symbiose et la coopération : chez nous autres humains, son moteur est la compassion. Cet article s'inspire de la conclusion de mon ouvrage Les 5 cercles de la résilience paru aux éditions Larousse. Pour développer votre résilience personnelle, vous trouverez ici des exercices gratuits ou vous pouvez rejoindre mon parcours en ligne sur 5 semaines . Emmanuel Contamin Psychiatre, thérapeute et superviseur EMDR
par Dr Emmanuel Contamin 07 avr., 2021
Comment peut-on renforcer sa résilience personnelle pour être plus résistant face aux chocs de la vie ?
par Dr Emmanuel Contamin 07 avr., 2021
Cet article est tiré du deuxième chapitre de mon nouvel ouvrage publié aux éditions Larousse " Les 5 cercles de la résilience ". J'essaierai de répondre en quelques mots à deux questions liées à la résilience familiale qui me parait être le second cercle de la résilience : Comment les liens familiaux sont une ressource de résilience personnelle importante, c'est à dire comment les liens familiaux nous aident à mieux rebondir face aux difficultés ? Comment le système familial peut résister et s’adapter aux chocs de la vie ? Comment les liens familiaux sont une ressource de résilience personnelle importante, c'est à dire comment les liens familiaux nous aident à mieux rebondir face aux difficultés ? Notre résistance puis notre adaptation après un traumatisme se font grâce à des personnes sur qui nous pouvons vraiment compter, et notre premier réflexe, après un trauma, est de rechercher le contact avec des proches par qui nous nous sentons vraiment accueillis, compris, et réconfortés. Pendant le confinement, les relations familiales ont été mises à rude épreuve, surtout quand la structure familiale était vulnérable, ou quand les parents devaient télé-travailler tout en soutenant la scolarité de leurs enfants. De nombreux collègues ont diffusé des outils pour soutenir les familles, comme nous l’avons fait avec l’équipe de Mon coaching PepPsy . Il existe des facteurs de résilience familiaux que vous pouvez découvrir dans mon ouvrage . Mais c'est sans doute le système de l’attachement qui est le facteur principal : comment notre degré de sécurité va structurer à l’âge adulte notre image de nous-mêmes et de nos relations, et comment cela influence notre résilience . La sécurité des liens d’attachement est la principale ressource pour développer notre fenêtre de tolérance émotionnelle, nos forces du Moi et nos compétences relationnelles. Si nous n’avons pas développé un attachement sécure dans l’enfance, nous avons heureusement la possibilité de restaurer cette base de sécurité, et je propose des exercices dans mon ouvrage pour aller vers ce qu’on appelle alors un « attachement sécure gagné » : en renforçant nos liens à des tuteurs de résilience et à des figures-ressources, nous renforçons notre Self ; puis, à partir de ce « bon parent intérieur », nous pouvons peu à peu nous réconcilier avec nous-mêmes, accepter avec compassion toutes les parties de nous, même les plus blessées, et leur redonner les liens d’attachement sécures qui leur ont manqué pour leur permettre de mûrir et de guérir. Comment le système familial peut résister et s’adapter aux chocs de la vie ? Il est possible de renforcer la résilience du couple et de la famille face aux traumas, à la fois : en apprenant à communiquer d'une manière non violente en développant ses compétences parentales ( notamment grâce à des outils pour mieux gérer les colères comme le propose Vahiria Verdet-Janbon dans son programme en ligne) , en pratiquant le dialogue d’appréciation pour les couples d’après la thérapie Imago ( un exemple ici ). Vous pouvez découvrir plus en détail ce deuxième cercle de la résilience dans mon nouvel ouvrage publié aux éditions Larousse " Les 5 cercles de la résilience ". Dr Emmanuel Contamin, psychiatre
par Dr Emmanuel Contamin 07 avr., 2021
Les liens sociaux sont importants pour soutenir notre résilience personnelle et familiale, et la cohésion sociale est essentielle pour notre résilience collective. Ces liens sociaux se développent sur des fondations profondément inscrites en nous dès le plus jeune âge, la compassion , l’altruisme et la coopération ; elles dépendent cependant de la sécurité des liens d’attachement, puis des normes sociales qui peuvent plus valoriser la compétition ou la coopération. Les études de psychologie sociale confirment que les motivations à la coopération et l’altruisme sont fortes et spontanées, mais qu’il faut des régulations pour les soutenir face aux profiteurs. La préparation de la résilience des collectivités locales se joue donc au niveau de la petite enfance et de l’école, des relations de voisinage et de la solidarité. Nous voyons tout l’intérêt du mouvement de la Transition , qui prépare la résilience du territoire en l’aménageant comme un écosystème durable et productif, riche en emplois et en liens sociaux, et économe en ressources, en eau et en énergie. Pour renforcer la richesse de votre résilience par vos liens sociaux, je vous propose de réfléchir à votre engagement local . Les communautés locales sont imbriquées dans des systèmes plus larges d’approvisionnement en eau, en aliments et en énergie, d’échanges commerciaux, de régulations politiques, etc. Il est nécessaire que les groupes qui renforcent leur résilience locale développent aussi leur mise en réseau et leur relation à leur environnement. Pendant les phases de résistance et d’adaptation, les thérapies EMDR de groupe sont très intéressantes pour soutenir la résilience de collectifs traumatisés par des événements similaires : lors de catastrophes d’origine naturelle ou humaine, pour des enfants victimes de violences domestiques ou pour des réfugiés. Elles mériteraient d’être incluses dans les programmes de l’OMS, et en France dans les CUMP et centres régionaux du psychotraumatisme. Pendant cette pandémie, nous avons mesuré à quel point il est crucial de construire une collaboration entre les différents acteurs : les relations de confiance et les enjeux d’équité et d’inclusion des plus vulnérables sont essentiels à la résilience dans la durée. Cela nécessite de construire collectivement la vision de projets de territoire acceptables et ayant du sens pour notre bien commun. La trajectoire de résilience peut renforcer ou fragiliser notre modèle démocratique ! Il est enfin clair que des orientations politiques doivent soutenir notre résilience collective et démultiplier l’impact des actions efficaces, que ce soit pour la mise en oeuvre des propositions de la commission des 1 000 premiers jours, la diffusion des bonnes pratiques à l’école, la demande des associations de solidarité d’un « pacte du pouvoir de vivre », ou les mesures proposées aux municipalités par le collectif pour une transition citoyenne. Cet article est tiré du troisième chapitre de mon ouvrage Les 5 cercles de la résilience , publié aux éditions Larousse. Dr Emmanuel Contamin, Psychiatre
Share by: